Steve Cameron

SteveOn pense souvent que ce sont les personnes âgées qui sont atteintes de cardiopathies. En vérité, la maladie du cœur peut toucher tout le monde, même les personnes jeunes. À 24 ans, j’en suis la preuve.

À l’âge de 2 ans, j’ai subi une opération à cœur ouvert à l’Hôpital SickKids® de Toronto. À 16 ans, j’ai reçu mon premier stimulateur cardiaque. Je souffre de flutter auriculaire, d’arythmie et d’autres troubles cardiaques connexes. C’est pourquoi j’ai dû subir ces interventions.

J’ai quitté la région de Bracebridge pour m’établir à Ottawa, où je reçois des soins spécialisés à la Clinique des stimulateurs cardiaques de l’Institut de cardiologie d’Ottawa. De plus, je me rends au Centre de cardiologie Peter Munk, à Toronto, une fois par année.

Mais le stimulateur cardiaque que j’ai reçu à 16 ans n’a pas foncièrement changé ma façon de vivre; j’adore la planche à neige, le ski, le hockey et le squash, et je pratique ces activités dès que j’en ai l’occasion. En fait, c’est le médicament que je prends (Coumadin®, un anticoagulant) qui a parfois une incidence sur mes activités. Je sais que je dois renoncer aux activités « extrêmes » en raison du risque d’hémorragie associé aux anticoagulants.

Cela signifie simplement que je dois y aller un peu plus doucement. Par exemple, je fais du ski sur des pistes damées au lieu de m’aventurer en pleine forêt.

J’aime aussi beaucoup les voyages. En 2012, j’ai nagé avec des dauphins sauvages, gravi des montagnes et exploré des volcans en Nouvelle-Zélande, tout cela avec un stimulateur cardiaque.

Je détiens un baccalauréat en sciences sociales (sciences économiques) de l’Université d’Ottawa et je suis technicien en produits Apple au magasin du centre commercial Bayshore. La flexibilité que j’ai dans mon travail me permet de pratiquer les sports que j’aime et m’offre également la possibilité de voyager.

Mon état de santé n’a pas de répercussions négatives sur mes activités, mon travail ou ma vie sociale. Si quelqu’un m’interroge sur ma santé, ce qui arrive rarement, je réponds en des termes simples, c’est tout.

Je pense que, malgré tout, il est important de vivre sa vie pleinement et d’en profiter à fond.